Quand la jeunesse faisait plier des gouvernements... Exemples à suivre !

1986 : la loi Devaquet 
À l’automne 1986, Alain Devaquet, ministre délégué auprès du ministre de l’Éducation nationale annonce une réforme de l’enseignement supérieur qui prévoit notamment la sélection des étudiants à l’entrée de l’université. Le projet enflamme la jeunesse dans les universités et les lycées. Des manifestations ressembleront jusqu’à 1 million de personnes. Après la mort de Malik Oussekine, un jeune étudiant de 22 ans, tué par la police après une manifestation, Devaquet démissionne. Le mouvement grandit encore et le gouvernement abandonne son projet. 

1994 : le CIP 
Le contrat d’insertion professionnelle (CIP) proposé en février 1994 par Baladur, devait donner la possibilité de rémunérer les jeunes diplômés de moins de 26 ans en CDD à 80 % du SMIC. Ce « smic-jeunes » ne passe pas auprès des principaux intéressés qui y voient une rémunération discriminante, au rabais. Un mouvement de grève et de manifestations se développe et s’élargit même aux autres secteurs salariés qui contraint le gouvernement a renoncer au dispositif. 

2006 : le CPE 
De Villepin propose le contrat première embauche (CPE), destiné aux moins de 26 ans qui prévoit deux ans de période d’essai et le licenciement possible sans motivations. De février à avril, le projet de loi instituant le CPE puis son adoption, entraînent un énorme mouvement de contestation de la jeunesse. 40 facs sont en grève. Le mouvement s’est popularisé et le 4 avril, plus de 3 millions de manifestants défilent dans toute la France : c’est la peur d’une grève générale qui force le gouvernement à retirer le CPE.

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